Le carnaval haitien en long et en large (part VI)
Si l'avenir du Konpa interpella tout monde, la nouvelle génération haïtienne d'alors n'en resta pas indifférente, elle s'est révélée et c'est le Konpa qui renaît de ses cendres avec l'apparition des groupes: Zin, Lakol, Sweet Micky, Mizik-Mizik, Kdans, Fantôme.... plus loin on retrouve les T-vice, Djakout-Mizik....qui perpétuèrent la polémique un peu plus sévère sur le Champs-de-Mars.
Tout à commencer entre Mizik-Mizik et Sweet Micky de Michel Martelly qui s'est autoploclamer président du Konpa. On parlait aussi d'un duel entre Mizik-Mizik et T-vice qui avait demandé la main forte de Micky pour répondre à la frappe de Mizik-Mizik...Et plus loin à l'aube de l'an 2000, le duel s'est interposé entre Micky et ses protégés les T-vice pour une affaire d'argent qui A éclaté au club L'INFINI. Cette histoire a fait couler beaucoup d'ancre à Port-au-prince Bernier Sylvain présentateur à la radio Galaxie s'est fait mordre par Micky ce qui a généré un véritable conflit verbal entre les concernés. Télémax avait ouvert ses micros à chacun des rivaux séparément en commençant par Micky ensuite les T-Vice, Bernier Sylvain...mais cela n'avait pas servir à grand chose car la colère des deux camps était au plus haut degré. Finalement les T-vice avait demandé que le conflit reste une affaire musicale et qu'il ne dépasse ce stade là. Ce qui donna lieu a un autre conflit beaucoup plus pimenté sur les ondes des radios et sur le Champs-de-Mars à l'heure du carnaval. A noter que les T-vice étaient déjà en compétions avec le Djakout-Mizik... imaginez! Revenons aux années 90.
Si ces années sont considérées comme des années de gloire pour le Konpa qui a failli se faire avaler par le Zouk, il en est de même pour la musique racine haïtienne car c'est à partir de cette période là que l'on commençait vraiment à apprécier cette tendance musicale qui va au fur et à mesure se faire une place non seulement dans le carnaval haïtien mais aussi sur le parcours du défilé des trois jours gras. Ainsi surgirent après le retour d’exil de Jean Bertrand Aristide, le Sanba Kessy de son vrai nom Lubin Jean Samuel qui fit trembler le Champs-de-Mars avec son groupe Koudjay et ses meringues bourrées de slogans faciles à retenir et devinrent très vite de refrains populaires. Qui ne se souvient pas des ses meringues Bwa Mare, Rat Do Kale…
Attention, il n'était pas seul à faire parler de lui en ce sens, il y avait les groupes Kampech, Boukman, Rêve, Boukan, Guinen, Ram, Chandel, Tokay qui répondaient sévèrement à la charge. Dans ce domaine, la polémique était là mais moins flagrante que chez les groupes de tendance Konpa qui n'ont pas du tout laissé le Champs-de-Mars aux groupes racine. On parlait donc de tension entre Tokay et Koudjay qui tous les deux soutenaient je dirais même defendaient la même cause. D'où la vague Racinaval.
Tout à commencer entre Mizik-Mizik et Sweet Micky de Michel Martelly qui s'est autoploclamer président du Konpa. On parlait aussi d'un duel entre Mizik-Mizik et T-vice qui avait demandé la main forte de Micky pour répondre à la frappe de Mizik-Mizik...Et plus loin à l'aube de l'an 2000, le duel s'est interposé entre Micky et ses protégés les T-vice pour une affaire d'argent qui A éclaté au club L'INFINI. Cette histoire a fait couler beaucoup d'ancre à Port-au-prince Bernier Sylvain présentateur à la radio Galaxie s'est fait mordre par Micky ce qui a généré un véritable conflit verbal entre les concernés. Télémax avait ouvert ses micros à chacun des rivaux séparément en commençant par Micky ensuite les T-Vice, Bernier Sylvain...mais cela n'avait pas servir à grand chose car la colère des deux camps était au plus haut degré. Finalement les T-vice avait demandé que le conflit reste une affaire musicale et qu'il ne dépasse ce stade là. Ce qui donna lieu a un autre conflit beaucoup plus pimenté sur les ondes des radios et sur le Champs-de-Mars à l'heure du carnaval. A noter que les T-vice étaient déjà en compétions avec le Djakout-Mizik... imaginez! Revenons aux années 90.
Si ces années sont considérées comme des années de gloire pour le Konpa qui a failli se faire avaler par le Zouk, il en est de même pour la musique racine haïtienne car c'est à partir de cette période là que l'on commençait vraiment à apprécier cette tendance musicale qui va au fur et à mesure se faire une place non seulement dans le carnaval haïtien mais aussi sur le parcours du défilé des trois jours gras. Ainsi surgirent après le retour d’exil de Jean Bertrand Aristide, le Sanba Kessy de son vrai nom Lubin Jean Samuel qui fit trembler le Champs-de-Mars avec son groupe Koudjay et ses meringues bourrées de slogans faciles à retenir et devinrent très vite de refrains populaires. Qui ne se souvient pas des ses meringues Bwa Mare, Rat Do Kale…
Attention, il n'était pas seul à faire parler de lui en ce sens, il y avait les groupes Kampech, Boukman, Rêve, Boukan, Guinen, Ram, Chandel, Tokay qui répondaient sévèrement à la charge. Dans ce domaine, la polémique était là mais moins flagrante que chez les groupes de tendance Konpa qui n'ont pas du tout laissé le Champs-de-Mars aux groupes racine. On parlait donc de tension entre Tokay et Koudjay qui tous les deux soutenaient je dirais même defendaient la même cause. D'où la vague Racinaval.
Entre temps la radio haitienne a retrouvé son cap, elle s'est rajeuni avec les révélations des ondes et des antennes comme Bernier sylvain de la radio Galaxie, Lucner Désir Vision 2000, Josias Pierre de la radio IBO... Jean externe Morné le doyen mais qui assurait bien entre les jeunes, Brégard Anderson Marc qui faisait déjà parler de lui sur la bande AM de la Radio Caraibes qui en 1994 laissa cette bande définitivement pour réjoindre ces rivales sur la bandes FM. Elle devint alors Caraibes FM.