Une police nationale plus performante

Publié le par Lamartine Valcin dit Mariental

Pour mettre la nation en confiance, nous mettrions la police nationale et la police municipale sur la même longueur d’onde. Elles travailleraient en parfaite collaboration, de manière à renforcer la sécurité des citoyens à travers les quatre coins du pays. Elles seraient toutes les deux une police de proximité, c’est-à-dire une police qui dit bonjour et répond au téléphone sans négocier l’argent de l’essence ou du déplacement, une police qui accompagne les jeunes dans les activités des quartiers comme le championnat de foot et des sports en tout genre, une police qui serait amie de la nation et qui ne lui tirerait pas dessus.
Nous ferions voter également des lois punissant les policiers qui ont la gâchette facile. Tout policier qui tire, même en légitime défense, sur un individu doit passer devant un tribunal pour clamer son innocence ou s’expliquer en présence de ses coéquipiers qui, eux-mêmes, risqueraient aussi des peines au cas où la loi découvrirait qu’ils n’ont rien fait pour empêcher leur collègue de tirer. Tout policier participant à des actes de banditisme ou qui tuerait quelqu’un en dehors du service de la police avec son arme de fonction ou une autre, serait automatiquement renvoyé définitivement de la police et serait puni conformément au code pénal.
Pour combattre l’impunité et la criminalité, nous augmenterions l’effectif de la police toutes unités confondues, y compris la police municipale, à 8.000 hommes en dix ans.
Nous sélectionnerions, au sein de la PNH, 100 hommes et femmes qui ayant suivi une vraie formation de police et ayant un niveau intellectuel avancé, ainsi que cinquante médecins qualifiés et vingt chimistes qualifiés. En accord avec les USA, nous les enverrions suivre une formation de police anticriminelle et scientifique à New York sur une période de six mois.
A leur retour au pays ils formeraient la première police scientifique de la République d’Haïti. Mais ils continueraient à suivre des séminaires pour approfondir leurs connaissances en la matière.
Aussi nommerions-nous 300 inspecteurs au sein de la PNH pour former l’unité d’inspection de police d’Haïti. Eux aussi, ils suivraient des formations intensives en technique d’enquête policière dans les pays développés, dits amis d’Haïti, comme les USA, le Canada, la France…

adapté à "Mon plan pour Haiti"

Publié dans Mon plan pour Haiti

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article