Une campagne de recensement général des personnes physiques et morales par les communes.

Publié le par Lamartine Valcin dit Mariental

Pour permettre aux autorités municipales d’être au courant de tout ce qui se passe dans les villes, que ce soit sur le plan social, culturel, économique et politique, nous inciterions la population à aller déclarer leur situation dans les hôtels de ville, afin que l’Etat central puisse recueillir par les communes des informations utiles à la prise des décisions destinées à améliorer la vie de chaque citoyen. Cette opération s’effectuerait section par section sur des règles strictes fixées par la ville pour éviter toute confusion.
Lors de cette campagne le contribuable aurait à fournir à la ville, en tout confidentialité, des informations le concernant. A savoir ses coordonnées, son état matrimonial et sa famille. Il devrait préciser clairement s’il est propriétaire de terre ou de maisons ou s’il est locataire. Dans les deux cas, il devrait faire état de sa résidence, de combien de pièces et d’espace dont il dispose.
S’il ne serait pas en mesure de donner en mètres carrés l’espace de sa résidence, le nombre de chambres suffirait.
Par contre, s’il est propriétaire, il serait automatiquement invité à déclarer sa propriété.
Si sa propriété n’a jamais été déclarée, ou s’il a des dettes envers l’Etat, la mairie  lui délivrerait un document à remplir pour régler sa situation auprès de la Direction Générale des Impôts qui, sous la seule condition du recouvrement de sa dette, devrait lui remettre un reçu indispensable pour finaliser et valider la déclaration.
Dans le cas où il est propriétaire de terres, il devrait dire s’il  envisage de travailler ses terres, s’il disposerait des moyens qu’il faut et s’il est débutant dans le domaine de l’agriculture. Ces informations seaient prises en compte dans le contexte du développement agricole. Passée cette campagne, toute personne physique ou morale non déclarée serait passible de sanctions allant jusqu’à la saisie de ses biens.
Les informations recueillies sur chaque individu ou sur chaque bien feraient l’objet d’un fichier informatique, gardé par la mairie et accessible a l’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique (IHSI)
Ensuite, nous ferions disparaître les bidonvilles à Port-au-Prince. Nous  transformerions Cité Soleil en un lieu touristique. D’abord, nous ferions raser toutes les masures et construirions autant de petites maisons de 50 mètres carrés de toit rouge, mur blanc. Chacune d’elles produirait sa propre électricité car leur toit serait muni de panneaux solaires. Elles seraient entourées de jardins.
Près de la ville, il y aurait deux tours, de trente étages chacune, qui seraient les deux plus grandes tours du pays. Nous rénoverions le port de manière à ce que des touristes puissent venir admirer la mer bleue de Cité Soleil et y prendre des bateaux. Finalement, au milieu des petites maisons, Nous ferions construire une église.
Nous remettrions  les clefs de chaque petite maison à un habitant de Cité Soleil inscrit sur la liste des gens ayant à être dédommagés de leur maison rasée. Ils auraient jusqu’à vingt ans pour payer l’intégralité du prix de leur maison (150.000 gourdes). Les deux tours seraient transformées en hôtels de luxe appartenant à l’Etat, mais gérés par la ville de Cité Soleil.
Quant à l’église, nous en remettrions la clef au diocèse de Port-au-Prince et demanderions à l’archevêque de la dédier à Notre-Dame de  Réconciliation. Dans ce même plan d’urbanisation, cinq cent mille logements sociaux seraient construits en 5 ans un peu partout dans le pays dans le cadre du processus du relogement des familles sinistrées notamment dans les zones défavorisées et touchées par le séisme.
Nous repenserions la capitale. Pour la dessiner, nous ferions appel à des architectes français de façon à ce que Port-au-Prince soit l’une de plus belles villes du monde.

adapté à "Mon plan pour Haiti"

Publié dans Mon plan pour Haiti

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