Un nouvel air dans la circulation automobile en Haïti.

Publié le par Lamartine Valcin dit Mariental

La DGI ne délivrerait plus les plaques d’immatriculation des véhicules. Désormais, ce serait le service de la circulation d’automobile, en accord avec les conseils départementaux  qui s’en occuperait. Par contre, les propriétaires de véhicule paieraient toujours leur matricule fiscal, les taxes et les procès verbaux à la DGI. Les plaques d’immatriculation seraient codées par les deux premiers chiffres du département dans lequel réside le propriétaire. Ainsi, le service de la circulation pourrait d’un coup d’œil déterminer l’origine de telle ou telle voiture.

Sous notre gouvernement, aucune voiture quelque soit sa fonction, publique ou privée, ne pourrait circuler sans plaque d’immatriculation. Il serait donc obligatoire pour tout véhicule à moteur d’avoir un matricule fiscal avant d’emprunter la voie publique.

Pour régulariser le trafic du transport des passagers, nous changerions les conditions de délivrance des plaques d’immatriculation. Elles resteraient valables cinq ans et à mettre à jour chaque année par vignette émanant de la DGI

Un propriétaire de véhicule souhaitant obtenir une plaque d’immatriculation au titre de transport de passagers, devra remplir certaines conditions comme : les papiers en règle du véhicule en question, un certificat de contrôle technique de moins de trois mois, délivré par le service de la circulation, une copie conforme de la fiche d’inscription au registre du transport des passagers, délivrée par la mairie de la commune où réside le propriétaire de véhicule contre une participation aux frais de la voie publique de 2.500 gourdes pour les petites voitures et 7.000 gourdes pour les camions.(à noter que pour que la mairie inscrive un véhicule sur le registre du transport des passagers, il faut que ce véhicule réponde aux exigences de l’hôtel de ville au transport en commun).

Une fois ces conditions sont remplies, le service de la circulation pourrait procéder alors à la codification et l’inscription du véhicule sur un  circuit, fixé par un accord des deux parties.

Seules les personnes maîtrisant le code de la route et la conduite automobile, approuvé par des autorités du service de la circulation, auraient un permis de conduire.

Quant aux chauffeurs ignorant les règles de conduite, ils seraient obligés de suivre des cours de recyclage.

Puisque l’Etat ne dispose pas de moyen satellitaire pour régulariser le transport en commun, pour le bien de tout le monde, nous fixerions des tarifs d’impôts annuels à payer par les propriétaires, en échange de la plaque d’immatriculation.

Les camionnettes, les minibus et les yoles de quatre roues paieraient 18.250 gourdes par an, à raison d’un quart de cette somme par trimestre.

Quant aux camions et les poids lourds, ils paieraient 54.750 gourdes (1 dollar  vaut en moyenne 40 gourdes)   par an, sur une échelle trimestrielle également, tandis que les voitures et les camions de plaque privée ne paieraient que la moitié de la somme de leur catégorie.

Le mode de règlement varierait en fonction du contribuable.

Tous les véhicules ne figurant pas au fichier du service de la circulation, seraient confisqués par l’Etat et leur propriétaire paierait des amendes en plus de ça.

Nous laisserions le marché du transport en commun au secteur privé. Les bus de l’Etat seraient mis sur un circuit entre Haïti et Saint-Domingue.

L’Etat assurerait le transport maritime, c'est-à-dire le trafic interdépartemental ou entre la grande terre et les îles haïtiennes par voie maritime.(trop de morts à cause des embarcations dangereuses).

Pour dépolluer la capitale, nous ferions un lavage complet dans la circulation automobile. Tout véhicule ne réunissant pas les conditions de circulation ne pourrait emprunter nos routes. Dans le cas contraire, leurs propriétaires seraient automatiquement invités à les conduire à la casse.

Cette décision est dure, car des milliers de gens gagnent leur vie en tenant le volant d’un véhicule méritant d’aller à casse.

C’est dur, mais nous ne pouvons plus continuer à prendre des risques avec la vie de toute une nation.

Notre solution serait de mettre sur pied, en collaboration avec les concessionnaires haïtiens, un plan de véhicules d’occasion à prix flexible et accessible à tous.

Réfléchissons, nous avons plus de 7 concessionnaires qui ne distribuent que des voitures neuves et on constate que plus de 80% des véhicules roulant dans le pays sont d’occasion, importés des USA et du Canada.

Les véhicule neufs coûtent tellement cher en Haïti que seule l’élite bourgeoise peut s’en offrir un  neuf. Le coût moyen d’une voiture neuve là bas est de 16 mille dollars américains soit plus de 500 mille gourdes. Cette somme représente une fortune pour la classe moyenne et à ce prix là, elle peut s’offrir plusieurs voitures d’occasion aux USA

Trouver une voiture à prix cassé c’est facile. Aussi, les résidents haïtiens dans ces pays là se lancent dans le trafic des véhicules destinés à leurs parents en Haïti.

Toutefois, arrivée à la douane de Port-au-Prince, pourvu que le propriétaire puisse payer, la voiture est libre de circuler sans aucun contrôle, technique ou autre.

Tous les jours, de nombreux véhicules débarquent et les comptes de la douane explosent.

Voila comment, en un temps record, Haïti est transformée en une gigantesque décharge de véhicules.

Nous dirions stop à ça. Il serait temps que le Canada et les USA trouvent une autre poubelle pour se débarrasser de leurs voitures mortes.

Désormais, pour qu’une voiture passe la douane, son propriétaire devrait délivrer aux autorités douanières un certificat du contrôle technique de la voiture en question, effectué dans le pays de provenance, de moins de deux mois.

Apres toute enquête la douane devrait absolument effectuer elle-même un contrôle technique sur la voiture, et évaluer sa durée de vie avant de l’autoriser à rouler.

Si le contrôle se révèle négatif, le propriétaire devrait contacter le service des garagistes de la douane pour voir s’il y a moyen de remettre la voiture en état. Dans le cas contraire, la douane se réserve le droit de transférer le véhicule à la casse, contre une indemnité équivalente au poids métallique de la voiture.

Plus la peine de faire des kilomètres pour trouver une bonne voiture d’occasion. Nos concessionnaires feraient eux-mêmes le travail. Ils sélectionneront aux USA et au Canada des bonnes affaires d’occasion, répondant aux critères du pays et qu’ils remettraient en état si nécessaire.

Pour mettre les conducteurs en confiance, nous transformerions l’OAVCT  en banque d’assurance d’Etat, mais qui traiterait selon les lois relatives aux assurances véhicule en vigueur en Haïti : finis les bout de ferraille sous les siège, finis les pistolets pour faire respecter son véhicule. En cas d’accident ou d’abus, on appellerait la police et l’OAVCT.

Ainsi, au fur et à mesure, nous ferions considérablement baisser le taux d’accidents.

La violence routière disparaîtrait et nous polluerions moins.

Nous respirions un nouvel air plus propre et le taux de cancers respiratoires baisserait.

L’Etat parviendrait à régulariser la circulation automobile à travers tout le pays et en tirerait des profits.

adapté à "Mon plan pour Haiti"

Publié dans Mon plan pour Haiti

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A
Chers amis fan de voitures neuves je vous envoie le bonjour.<br /> Je souhaite vous faire part de l'ouverture de mon nouveau lavage auto dans le 15ème arrondissement de Paris.<br /> Situé au 26 villa croix Nivert, Je me spécialise dans le nettoyage des voitures neuves.<br /> Vous trouverez mon site à l'adresse suivante: http://american-car-wash.com<br /> A bientôt.
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!
Etre haitien est deja une punition !
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L
tous ça se serait bien malgré il y a beaucoup des choses qui ne pourra jamais être réalisés, mais! est ce que l’état Haitien prendra vraiment en charge pour fait respecter tout-ça.avec les voyous qui se tiens toutes la sainte journée devant les administration de l’état pour demander des rançons aux ceux qui viennes régler leur papier.car on est fatiguer avec ce vieux système de corruption.alors l’état, prendre vraiment les choses en main afin que le pays puisse sortie dans cette impasse sans- issu.
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P
Le transport n’évolue bien en Haiti
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